Les prises d'eau ou alimentations du canal de Berry

Publié jeudi 7 Novembre 2024

L'étang de Sault, sur la commune de Prémilhat, est aujourd’hui une base de loisirs (pique-nique, pêche, randonnée, voile ….)  A l'origine, « Réservoir des Étourneaux », il est profondément lié au développement industriel qui marqua le secteur montluçonnais dès le XIXè siècle grâce au canal de Berry.

Creusé entre 1811 et 1834, le canal de Berry est alimenté par une prise d’eau sur le Cher au Pont Saint Jacques. Cette alimentation entre Montluçon et Saint-Amand-Montrond était bien insuffisante en période d’étiage de la rivière CHER. La création d’une retenue sur le ruisseau des Etourneaux fut étudiée, et un plan présenté en 1861 fut annexé au décret impérial de 1864 déclarant d’utilité publique la création du réservoir. Haute de 17 mètres et longue de 87, la digue est établie à l’emplacement d’un ancien moulin sur le ruisseau des Etourneaux et terminée avant la guerre de 1870. La capacité de la retenue est de 1 050 000 m3 pour une superficie d’environ 20 ha. En aval de cette retenue le ruisseau des étourneaux ou Vernoëlle serpente tout d’abord dans les champs puis traverse un petit parc de loisirs avant de se faufiler un passage en zone plus urbaine, il est souvent inaccessible, mal entretenu aux berges envahies de végétation folle, rue du petit canal c’est même une rigole canalisée que vous pouvez découvrir. Après avoir parcouru environ 8 km sa confluence avec le Cher est au pont du Châtelet.

Par décret du 3 janvier 1955, le canal de Berry est fermé à la navigation et déclassé sur la totalité de son parcours avec effet du 1er février 1955. Les ouvrages déclassés du canal de Berry sont remis au service des domaines pour être affectés à des services de l’Etat ou aliénés en faveur des collectivités. L’étang de Sault  est propriété de la commune de Prémilhat depuis 1957. Ses berges ont été aménagées  au fil des années, devenant un véritable lieu privilégié pour le tourisme local.

Publié mercredi 3 novembre 2021

Le cycle de l’eau perpétuel

 Le cycle de l’eau se déroule à la fois sur terre et dans l’atmosphère : chauffée par le soleil, l’eau des océans et des mers pour 97,20%, l’eau des rivières des fleuves et des lacs pour 0,019% s’évapore. A ce volume s’ajoute la vapeur d’eau issue de l’évapotranspiration des plantes. Toute cette vapeur d’eau monte dans l’atmosphère et se refroidit ; elle condense alors et forme des gouttes ou des cristaux. Les nuages ainsi formés se déplacent avec le vent et laissent échapper leur contenu sous forme de précipitations (pluie, neige, grêle) ou de brouillard. La plus grande partie tombe directement dans les océans ; le reste atteint les continents où 60% s’évaporent à nouveau, seul 25% s’infiltrent dans la terre et alimentent les nappes souterraines et enfin 15% ruissellent et rejoignent les cours d’eau pour retrouver ensuite les océans, et le cycle recommence.



1- RESSOURCES EN EAU

     1.1 Généralités

 Comme nous l’avons tous appris à l’école, le cycle de l’eau est un cycle perpétuel ; l’eau ne peut s’échapper de notre planète grâce à l’atmosphère qui joue un rôle de couvercle géant (au-delà des nuages, l’eau ne va pas dans l’univers).

La quantité d’eau reste pratiquement inchangée depuis plus de 3,5 milliards d’années, elle ne se perd pas, elle ne se crée pas, elle se transforme, le moteur étant l’énergie solaire.


Quelques chiffres : les océans recouvrent 70% de la surface terrestre ; la totalité de l’eau sur Terre représente 1,4 milliard de km3 sous forme liquide (pluie, nuage, brouillard, cours d’eau, mer), solide (neige, givre, glace, glacier) ou gazeuse (vapeur d’eau).


Cependant, 97% de cette eau est salée, les 3% d’eau douce étant répartis comme suit : 2% pour les glaciers, moins de 1% pour les eaux souterraines, 0,03% pour les eaux de surface, 0,001% pour l’atmosphère, 0,0001% pour les êtres vivants...

                                                                                                                                    à suivre

Publié le lundi 13 janvier 2020
Connaitre les alimentations ou prises d’eau  du canal de Berry.
Les biefs du canal de Berry en amont du bassin de Vierzon ont encore un niveau très bas s’étonnent les personnes qui arpentent les chemins de halage.
André propose à un groupe d’adhérents de venir sur le terrain découvrir à partir de la prise d’eau de Mehun-sur-Yèvre, comment sont alimentés ces biefs. Profitant de ce samedi après-midi ensoleillé, quelques adhérents mais aussi sympathisants se sont donné rendez-vous  à Mehun-sur-Yèvre.
Leçon sur le terrain de la prise d’eau sur l’Yèvre à l’aval de l’écluse de Reussy, en montrant également qu’un volume d’eau arrive de Bourges par le canal. Ensuite ce fut un arrêt à l’écluse de la Marie, l’obstruction à la buse de l’autoroute A 71, à l’aval de l’écluse de Foëcy , début des travaux de canal à vélo,  à l’écluse de Dalvet ou là,  un beau batardeau en béton tout neuf surmonté de madriers en bois ont été installés. Des portes d’écluse auraient eu l’avantage de permettre la circulation des sédiments !
Le niveau vers l’aval baisse de 40 cm
A l’écluse de Givry, plus d’eau ne surverse vers Vierzon.
Au cours de ces enseignements nous avons croisé le  ruisseau de la Chée qui est alimenté par le canal à Foêcy . La Chée ou Noue de Jérusalem dans Vierzon est une petite rivière qui apparait vers le pont de l’autoroute. Elle est parallèle au canal (les anciens en ont fait le contre-fossé du canal), elle se jette dans le  Chert en bout de la rue de Jérusalem en centre-ville, vers le hall des expositions.
cliquez sur les photos pour agrandir
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